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Cameroun : Il y a huit ans, la méthode Biya triomphait à Bakassi

août 18, 2016 by J. Daniel

La partie n’était pas gagnée d’avance et la dispute de cette péninsule stratégique entre le Cameroun et le Nigéria s’en allait doucement vers un conflit armé généralisé. Il aura fallu un choix d’hommes rompus à la diplomatie et de juristes patentés pour imposer l’option camerounaise, celle du Droit. Le 14 août 2008, Lagos achevait de retirer son administration et ses troupes du minuscule territoire, sur injonction de l’Organisation des Nations Unies.

Bien entendu, il y avait en jeu les riches réserves de pétrole et de gaz du périmètre querellé, mais également une position géostratégique de premier plan dans le Golfe de Guinée dont l’enjeu date de… 1884. On rappelle qu’après une période de transition de 5 ans fixée par l’accord  historique de Greentree, signé le 12 juin 2006, le Cameroun retrouvait la plénitude de sa souveraineté sur la péninsule de Bakassi. Cet accord, rappellent les autorités camerounaises, s’inscrivait en droite ligne des pourparlers engagés par le Cameroun et le Nigeria sous l’égide des Nations Unies en vue de la mise en œuvre de l’arrêt de la Cour Internationale de Justice (CIJ) du 10 octobre 2002, sur l’affaire du différend terrestre et maritime, reconnaissant la souveraineté du Cameroun sur la péninsule de Bakassi.

Avant Greentree, les Chefs d’État camerounais et nigérian, sous les auspices de l’ONU représentée par M. Kofi Annan, s’étaient déjà rencontrés à quatre reprises : le 15 septembre 2002 à Saint-Cloud près de Paris, peu avant le verdict de La Haye ; rencontre au cours de laquelle ils avaient convenu de respecter et de mettre en œuvre la décision attendue de la CIJ ; le 15 novembre 2002 à Genève pour une première rencontre tripartite Cameroun-ONU-Nigeria ; le 31 janvier 2004 à Genève encore, rencontre au cours de laquelle les parties s’étaient félicitées des opérations sans heurts de retrait et de transfert d’autorité dans le zone du Lac Tchad.

En s’inscrivant dans une logique de résolution pacifique lors de cette dispute, le président Biya confirmait ainsi son attachement aux idéaux de paix et de fraternité entre les peuples. Une notion chère aux Camerounais, pour lesquels rien ne se gagne nécessairement par la force des armes. Entre autres reconnaissances, cette option vaudra au président Biya le Prix de l’Union panafricaine des avocats pour « la résolution pacifique des conflits ». Lors de la remise de cette distinction, le chef de l’État dira à juste titre : « Les causes des conflits en Afrique sont multiples et variées. Il serait fastidieux de les passer en revue. Je me bornerai maintenant à souligner le danger que font courir à la paix les disputes de frontières et les contentieux territoriaux.

A titre d’exemple, je reviendrai quelques instants sur les efforts faits par le Nigeria et le Cameroun pour trouver une solution pacifique au différend territorial qui les opposait à propos de la péninsule de Bakassi. Des deux côtés, il a été fait usage de toutes les ressources de la diplomatie et de la justice internationale et ces efforts ont permis d’aboutir à une issue honorable pour les deux parties.

Il a été ainsi démontré que le recours à la force pose plus de problèmes qu’il n’en résout. C’est d’ailleurs ce que stipule la Charte des Nations Unies lorsqu’elle prohibe le recours à la force et exige l’obligation du règlement pacifique des différends. La paix par le droit est donc possible. À condition toutefois que la force cède le pas devant le droit. À condition aussi que les États reconnaissent la primauté du droit international et le rôle prééminent  des Nations Unies, qui demeure capital.

D’autre part, les conflits, qu’ils soient internes ou qu’ils opposent des entités étatiques, nuisent au décollage économique des États africains et à leur développement en général. En attendant que le droit international l’emporte définitivement sur l’usage de la force, je reste convaincu que celui-ci doit être encadré par le droit, notamment dans le cas de la légitime défense. »

Voilà ce qui distingue les hommes d’État des activistes et des militants sans conscience politique. Il y a des faits qui imposent la distinction de certains responsables politiques et en ce sens, Paul Biya est résolument dans une classe à part.

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