Développement. La planification au service l’émergence
Après avoir œuvré pour l’avènement des libertés sociales et politiques, le Président Paul Biya a consacré les deux dernières décennies à la mise en œuvre de stratégies devant déboucher sur l’émergence du pays.
Le stress économique mondial qui a frappé les pays au cours des années 1990 n’a pas épargné le Cameroun. L’impact de la chute des cours des matières premières s’est fortement fait ressentir dans le vécu des populations, avec un effet néfaste sur la gouvernance. C’est à mesure d’assainir la gestion publique et de donner plus de visibilité dans la mise en œuvre de politique publiques que le président Paul Biya a mis en œuvre des stratégies de planification du développement dont les effets sont perceptibles à court, moyen et long terme. Parmi les plus marquants, on citera sa vision de lutte contre la corruption avec la création de structures dédiées dont, l’Agence de Régulation des Marches Publiques en 2001, l’Agence Nationale d’Investigation Financière en 2005, la Commission Nationale de Lutte Anti-Corruption en 2006, un Tribunal Criminel Spécial en 2011. Dans cette optique, le Cameroun va également s’arrimer à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives. Ces mécanismes vont contribuer à améliorer l’environnement des affaires et booster les investissements privés et ceux des partenaires extérieurs.
D’ailleurs, à côté de ce chantier de la transparence, le Document Stratégique pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) adopté en 2003, met un accent sur l’essor du secteur privé et son apport à la croissance. Conscient de la nécessité d’impliquer les jeunes dans le processus du développement du pays, le Président Biya initie en 2013, l’élaboration d’une stratégie pour l’intégration nationale, politique coordonnée par le ministère de la jeunesse et de l’éducation civique. Les réformes touchent tous les secteurs (éducation, politique santé, sport, agriculture, défense, etc.) et concernent toutes les couches sociales. Celles engagées au sein des Forces Armées à partir de 2001 vont participer à bâtir une armée moderne et professionnelle dont la bravoure aujourd’hui permet la sauvegarde de l’intégrité territoriale. De cette planification globale, vont découler de nombreux projets de développement connus sous le vocable de « Grands projets structurants » et qui visent la construction d’infrastructures d’envergure pour améliorer durablement le niveau de vie des populations.
Les grandes réalisations.
La planification engagée avec l’implémentation des stratégies pour améliorer la gouvernance a débouché sur une vision du développement décliné à travers les grandes réalisations. Il s’agit ici de valoriser le potentiel en ressources humaines, naturelles, minéralières et énergétiques du pays par des projets structurants. Ainsi, depuis quelques années, de nombreux chantiers en cours devraient bientôt contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations. Dans le domaine des infrastructures routières, plusieurs projets de construction et de réhabilitation sont en cours d’exécution. Notamment, l’autoroute Douala-Yaoundé. Les capacités énergétiques seront considérablement améliorées avec les barrages hydroélectriques de Lom Pangar, Mekin, Memve’ele. Le port en eau profonde de Kribi, déjà opérationnel offre de nouvelles opportunités pour l’industrie minière. La liste des grands projets structurants initiés dans le cadre des grandes réalisations est loin d’être exhaustive et l’aboutissement de ces projets va permettre au Cameroun, d’amorcer sereinement une nouvelle étape, celle de l’émergence dont le cap est fixé en 2035.