Amnesty International, comme une lassitude
L’Organisation non gouvernementale a essuyé les tirs groupés du porte-parole du Gouvernement et d’une bonne partie des médias et hommes politiques.
Bell Josué
Le rapport d’Amnesty International au compte de la période 2017-2018 vient de paraître. Un rapport à charge sur l’armée camerounaise qui est jugée sur les mêmes éléments de langage que les terroristes. Le rapport a d’abord commencé par dénoncer quelques exactions des terroristes sécessionnistes, pour servir ensuite le plat de résistance qui a consisté en une véritable entreprise de dénigrement en règle des forces de défense camerounaises, caractérisées comme étant des forces violentes qui font usage de la force de manière exagérée et ininterrompue. Ce qu’il faudrait regretter à l’analyse de ce rapport, ce sont les accusations gratuites que cette ONG avance et qui sont par ailleurs cousues de mensonges tous aussi vils. Yaoundé n’a pas tardé à réagir face à la nième sortie cavalière de cet acteur qui s’est inscrit en fait en procureur de la cause terroriste, dans un style de prestidigitation qui tend à transformer la victime en bourreau. Il est tant aussi curieux qu’au même moment, quelques chaînes françaises en l’occurrence, TV5 Monde, Rfi et France 24 se sont ingéniées à commettre des reportages en écart des canons et de la déontologie du journalisme. D’autres médias ont versé carrément dans le style apologétique.
Le stratagème d’Amnesty International vise à noircir les forces de défense afin de contribuer à l’érection d’une force d’interposition dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, sans occulter non-plus les vœux de voir la CPI s’intéresser à certaines personnalités. Mais comme il n’y a pas de crimes parfaits, certaines contradictions et grossiers mensonges ont été décelés par les analystes du ministère de la Défense, toutes choses qui décrédibilisent les rapports de cette ONG quasiment orientés vers une cabale. Toutes les preuves et témoins rassemblés dans le dernier rapport proposés par l’ONG Amnesty international sont fictifs. Le seul exemple des prétendus victimes de tortures du village de Dadi est un scandale. N’ayant certainement pas eu accès aux informations et dans son maquillage, Amnesty n’a jamais su qu’il n’y a pas eu de survivants lors des affrontements qui ont sanctionné la libération du village de Dadi. Les villageois avaient fui sous la pression des terroristes et l’on se demande bien où les victimes des tortures des force de sécurité ont été prélevées. Il faudrait que les enjeux soient réellement élevés pour que de tels risques soient pris.
Il faudrait enfin relever que malgré cet acharnement, rien ne pourra entacher l’image du chef de l’Etat qui apparaît comme un apôtre de la paix et qui a toujours su plaider la cause des démunis pour un monde juste.