Exactions dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Le peuple Bororo particulièrement attaqué
Chaque nouveau jour donne aux observateurs de découvrir la grande cruauté et l’idiotie dans lesquelles évoluent les bandes sécessionnistes.
Charles ABEGA
Alors qu’ils se sentent de plus en plus traqués et considérablement réduits par les Forces de Défense et de Sécurité fidèles aux institutions gouvernementales, les irrédentistes puisent dans leur imagination minable pour trouver de nouvelles idées à appliquer sur les populations qu’elles voudraient terroriser et soumettre à leur autorité. C’est certainement dans cette dynamique machiavélique que ces voyous ont décidé de s’en prendre, dans un élan de violence aveugle, aux bergers Bororos omniprésents notamment dans le Nord-Ouest. Le peuple d’éleveurs à qui les terroristes reprochent leur loyauté et leur attachement aux institutions officiellement établies, est traqué dans ses moindres déplacements, à la recherche de pâturage pour ses troupeaux. Cette autre dérive des séparatistes dont le caractère ségrégationniste est clairement décliné, atteint de manière subite, des bilans qui forcent les autorités à prendre des mesures sécuritaires strictes autour de cette communauté. Même s’il faut reconnaître que cette tâche s’annonce ardue du fait que les Bororos sont assez éparpillés dans les deux régions en crise.
Les séparatistes qui opèrent nuitamment commencent par neutraliser les bergers avant d’asséner des coups de machettes aux bêtes endormies. Les bergers surpris et impuissants ne peuvent que constater les dégâts une fois les terroristes partis. Ces derniers qui très souvent agissent juste pour installer la psychose dans la communauté, s’enfuient après leurs forfaits, sans pratiquement rien emporter, laissant les bovidés mourir à petit feu. Les images de bœufs et de vaches éventrés ou égorgés commencent d’ailleurs à faire le tour des réseaux sociaux. Inutile d’évoquer ici les préjudices financiers et moraux causés aux éleveurs depuis le début de cette abjecte manœuvre.
Et une fois de plus, l’on se sent obligé de sonder le bien curieux silence de la « communauté internationale » devant autant d’horreur et surtout devant le caractère ségrégationniste de ces nouveaux actes de violence. Cette fameuse « communauté internationale » qui pourtant ne manque aucune occasion pour sauter au cou du gouvernement, au moindre fait travesti publié sur les réseaux sociaux par les ennemis de la République.